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Tokio Hotel parle de la gueule de bois, des crottes de chiens et des rollmops
Comme l’annonce le titre, mon interview avec Tokio Hotel n’a pas été consacrée uniquement aux animaux ; et elle a été très amusante. C’est drôle, parce que la première chose à laquelle j’ai pensé quand on m’a proposé cette discussion n’allait pas dans ce sens : « oh, c’est mignon, les petits choux du groupe d’adolescents ».
Mais les quatre garçons ne sont plus si petits, ni incroyablement mignons ; je ne l’ai compris que plus tard, alors que je me préparais en visionnant le matériel sonore et visuel que l’on m’avait envoyé. Un groupe pour adolescents ? Plus maintenant. Tom et Bill vivent à présent à L.A. et ont y ont produit eux-mêmes leur dernier album « Kings of Suburbia » (sorti le 06-10-2014). Le groupe a mûri, humainement et musicalement.
Nous nous réjouissons de pouvoir vous présenter aujourd’hui notre dernière interview vidéo sur « Dressed Like Machines ».
Le titre : « Une vie difficile – La vie quotidienne des célébrités »
Les réponses : ouvertes, sincères et drôles.
Mon avis : très sympathiques, beaux et tout de même encore adorables.
Avant la sortie le 27 mars du nouvel EP « Feel It All », avec le deuxième single (voir la couverture plus bas) de leur album « Kings of Suburbia », Tokio Hotel sera en tournée. Quelques dates sont prévues en Allemagne.
Dates de la tournée « Feel It All – Part I – The Club Experience » :
09.03., Le Moulin, Marseille, France
11.03., Le Trianon, Paris, France
12.03., Cirque Royal, Bruxelles, Belgique
14.03., Gibson, Francfort, Allemagne
15.03., Volkshaus, Zürich, Suisse
17.03., Fabrique, Milan, Italie
18.03., Kesselhaus, Münich, Allemagne
20.03., Halle, Tor 2, Cologne, Allemagne
21.03., Tivoli Vreedenburg, Utrecht, Pays-Bas
23.03., Heimathafen, Berlin, Allemagne
24.03., Kulturkirche, Hambourg, Allemagne
26.03., Arena, Vienne, Autriche
27.03., Club Stodola, Varsovie, Pologne
Interview vidéo :
Sophie Krause : Bonjour ! Nous sommes sur « Dressed Like Machines », et nos invités du jour sont Tokio Hotel. Bienvenue à vous, merci d’être là et d’avoir pris du temps pour nous. Nous allons faire aujourd’hui une interview spéciale. Je l’ai intitulée « La vie quotidienne des célébrités – Une vie difficile ». On va parler de situations de la vie quotidienne qui sont parfois difficiles à gérer pour les personnes normales, comme moi par exemple, mais qui sont peut-être encore plus difficile pour vous, à cause de votre statut de célébrités. On va commencer tout de suite.
Tom : Ok !
Georg : Super.
Sophie Krause : Première question : vous êtes au lit, le matin, votre réveil sonne en retard ; vous avez donc dormi trop tard, mais vous avez une journée très importante qui vous attend, avec beaucoup de rendez-vous…
Georg : C’est comme ça tous les jours, en fait.
Sophie Krause : Très bien. Donc, pour être à l’heure, vous devez gagner 15 minutes. Qu’est-ce que vous laissez tomber pour gagner du temps ?
Georg : Je n’ai besoin que de 15 minutes pour me préparer, en fait.
Bill : Georg n’irait pas aux toilettes. [rires]
Georg : Oui, c’est vrai.
Tom : Non, je pense plutôt que c’est la dernière chose à laquelle il renoncerait. [rires]
Bill : Qu’est-ce que je ferais ?… Je pense que je ne prendrais sans doute pas de douche. [rires]
Je m’habillerais très vite, me brosserais vite les dents…
Tom : En ce qui me concerne, quand mon corps touche de l’eau, je me mets de la crème partout ; et je fais ça tous les jours. [rires] Non, je suis sérieux.
Sophie Krause : Mais si tu ne le fais pas une fois, ta peau sèche plus vite.
Tom : Oui, exactement. Donc je renoncerais sans doute à ça, si je devais gagner 15 minutes. Ça ne me prend pas tout à fait 15 minutes, mais… [rires]
Bill : Je ne prendrais sans doute pas de douche. Je me douche en général le matin et pas le soir, parce que ça m’aide à me réveiller. Donc je ne me doucherais pas et m’habillerais très vite.
Tom : Et tu as une très bonne odeur corporelle, de toute façon.
Bill : Oui, donc ça va.
Sophie Krause : Parfait. Vous avez maintenant un deuxième défi : durant la nuit, vos armoires ont été échangées [à Bill et Tom] ; vous avez donc à votre disposition les vêtements de l’autre. Quelle tenue est-ce que vous choisiriez ?
Tom : Donc j’ai l’armoire de Bill et il a la mienne ?
Sophie Krause : Oui, exactement.
Bill : Il s’en sortirait bien avec mon armoire, en fait, parce que…
Tom : Pas du tout !
Bill : … tu aimes beaucoup mes affaires, non ?
Tom : Avec tes pantalons, par exemple, ça serait difficile, parce qu’ils sont tous beaucoup trop étroits.
Bill : C’est pas vrai.
Tom : Et ta veste aussi…
Bill : Celle que je porte aujourd’hui, oui, mais sinon tu trouverais facilement quelque chose chez moi. Et pour moi, je pense que ça ne serait plus vraiment un problème maintenant.
Tom : Ce n’est plus aussi grave qu’avant.
Bill : Nous avons quelques affaires en commun. Nous avons tous les deux une veste noire, nous avons les mêmes lunettes de soleil, nous avons les mêmes baskets.
Tom : Oui, mais Bill a en général une taille plus petite que moi.
Bill : Oui, donc il y aurait peut-être un problème au niveau de la taille, mais sinon…
Georg : Ça serait plus intéressant d’échanger les armoires de Bill et de Gustav, je pense.
Bill : Oui, ça serait difficile.
Gustav : Ça serait très rigolo.
Sophie Krause : Vous pourriez le faire un jour ! Vous arrivez maintenant dans la cuisine et vous vous réjouissez de prendre un petit-déjeuner. Vous avez sans doute une cuisinière, mais elle est malade aujourd’hui. Elle vous a préparé quelques ingrédients sur la table : une bouteille de lait, une boîte d’œufs, des toasts, de la farine, du sucre, du sel, du poivre et de l’huile. Qu’est-ce que vous faites avec ça ? Et vous avez toujours la pression du temps, vous devez rapidement cuisiner quelque chose. Qu’est-ce qu’on pourrait faire avec ça ?
Bill : Oh mon Dieu ! C’était quoi, les ingrédients ?
Georg : Un verre de lait et des œufs brouillés.
Tom : Je ferais sans doute les toasts et des œufs brouillés aussi.
Bill : Ah oui, on a des toasts. Oui, alors des toasts, des œufs brouillés et un verre de lait.
Tom : Avec ça, on peut aussi faire des crêpes, non ?
Sophie Krause : Oui, tout à fait. [rires] Et on peut aussi faire des toasts « Amarita » [« French-toast »].
Georg : Ah, je mangeais ça souvent avant.
Tom : C’est quoi ?
Sophie Krause : On met le toast dans le lait, puis on le cuit à la poêle.
Tom : Ah, vous parlez des « French-toast » ?
Georg : Oui.
Sophie Krause : Oui, les gens cool disent « French-toast ».
Bill : A L.A., nous disons « French-toast ». [rires]
Tom : Les célébrités disent ça.
Georg : Les célébrités de L.A. disent « French-toast ».
Sophie Krause : On a donc fini le petit-déjeuner, mais vous avez maintenant un autre problème : la nuit précédente a été assez longue et vous avez la gueule de bois, vous ne vous sentez pas très bien. Quelles sont vos recettes secrètes pour aller mieux et pour survivre à cette journée ?
Bill : Un verre d’aspirine. En premier lieu.
Tom : Le mieux, c’est de le boire déjà le soir avant.
Bill : Ah non, je ne fais jamais ça.
Georg : Oh si, si je sais que ça n’ira pas le lendemain, je le bois avant d’aller dormir, après mon dernier verre.
Tom : Je ne sais pas comment je fais pour aller mieux, je n’ai pas de…
Sophie Krause : Pas de temps pour ça ? [rires]
Tom : Non, mais quand je ne vais vraiment pas bien, je dois déjà me faire violence dans la voiture pour ne pas vomir. Je ne parviendrais même pas à manger le toast et les œufs brouillés. Si j’ai la gueule de bois quand je me lève, je n’irai pas bien toute la journée.
Bill : Ce que je fais, c’est d’abord prendre un verre d’aspirine, puis une longue douche, et un café fort.
Sophie Krause : Mais tu n’as pas le temps pour une longue douche.
Bill : Ah, nous sommes encore pressés par le temps ?
Sophie Krause : Oui, c’est la suite de la journée. Mais on peut faire une exception pour le petit-déjeuner, pour que vous preniez des forces.
Gustav : Je recommencerais à boire, pour terminer les verres de la veille.
Bill : Oui, ça c’est bien, apparemment.
Sophie Krause : Oui, on peut faire ça aussi. Avant que vous ne partiez pour votre rendez-vous important, vous devez encore sortir les chiens. Vous faites donc le tour du bloc et les deux font leur affaire devant l’entrée d’un bel hôtel, et le concierge de l’hôtel arrive à ce moment. Comment est-ce que vous réglez ce problème ?
Bill : Je mets mon capuchon et je cours. [rires]
Tom : Normalement, je dirais au concierge qu’il doit ramasser la crotte du chien. [rires]
Georg : Ou alors tu dis : « C’est dégoûtant, qui vient faire ça devant un bel hôtel comme ça ? »
Tom : Ah, tu veux dire faire comme si ce n’était pas nous ? Mais s’il nous a vus…
Bill : S’il nous a vu… Je ramasserais la crotte.
Georg : Ou alors prétendre que ce n’est pas ton chien.
Bill : Tom fait toujours ça. Il laisse courir son chien dans le parc…
Sophie Krause : Sans laisse ?
Bill : Sans laisse. Et quand il s’approche des enfants ou qu’il va sur la plaine de jeux, il fait comme si ce n’était pas son chien. Jusqu’à ce qu’il revienne vers lui, et il sort alors discrètement du parc.
Sophie Krause : Mon chien a déjà fait ses besoins sur la plaine de jeux, dans le bac à sable. Les parents n’ont pas trop apprécié, mais bon…
Georg : Les enfants le font parfois aussi.
Sophie Krause : Oui, sans doute. Vous arrivez finalement à votre rendez-vous, et c’est une de ces interviews créatives et originales, qui a lieu dans un centre de fitness. Les responsables aimeraient que vous fassiez un peu de sport pendant une heure et que vous veniez ensuite faire l’interview. Il y a quatre salles dans ce centre de fitness, et chaque salle est consacrée à une discipline particulière : yoga, haltérophilie, endurance – les machines de course et les vélos – et danse et chorégraphie. Il doit y avoir une personne dans chaque salle …
Tom : J’irais d’office dans la salle d’haltérophilie. [rires]
Georg : Ce n’est pas réaliste, ça. C’est plutôt moi qui devrais faire ça. Et la danse est déjà réservée aussi…
Bill : Je ferais ça, oui. Je ne pourrais pas du tout faire l’endurance ; qui ferais ça ?
Tom : Georg doit faire l’endurance.
Bill : Et qu’est-ce qu’il reste ? Le yoga ? Gustav !
Gustav : Il y a bien un bar quelque part où on peut boire de la bière, non ?
Sophie Krause : Il y a des boissons énergisantes.
Tom : On aurait tous les quatre du mal avec le yoga, je crois. Personnellement, je n’arrive à descendre que jusqu’aux genoux avec les mains, quand je suis debout. Je n’arrive pas à atteindre mes pieds.
Sophie Krause : Ah oui? [rires]
Bill : Je ne pourrais pas faire ça non plus. Le yoga, ce n’est pas pour moi, et l’endurance non plus.
Georg : Alors, tu [Tom] fais l’haltérophilie, je fais l’endurance, toi [Bill] la danse, et toi [Gustav] le yoga. [rires]
Sophie Krause : Super. Vous continuez ensuite jusqu’au prochain studio, mais il commence à pleuvoir ; vous devez alors traverser la mousson. [rires] Et vos téléphones portables sont noyés. Plus d’Internet, plus de téléphones, plus de messages, rien. Comment gérez-vous cela ? Avez-vous des symptômes de manque ou est-ce un bon moment de détente ?
Tom : Pour moi, c’est un bon moment. Je peux parfaitement vivre sans téléphone portable.
Bill : Moi, pas du tout.
Tom : Quand personne ne m’appelle, c’est génial. Pas d’ordinateur, pas de téléphone portable ; personne ne me dérange…
Bill : Si cela m’arriverait dans une situation comme ça, sans prévenir, je pense que je paniquerais, sans téléphone portable.
Tom : Les jeunes d’aujourd’hui passent leur journée sur Instagram et Facebook. Bill et Georg sont comme ça. Et Gustav ?
Gustav : Je n’en ai pas vraiment besoin non plus, en fait.
Tom : Nous sommes des enfants de la nature, nous arrivons à vivre sans téléphone portable.
Gustav : Nous pouvons aussi survivre dans la nature avec juste un petit couteau suisse ; personne ne sait ça. Nous le faisons parfois.
Tom : Oui, c’est vrai. [rires]
Sophie Krause : Vous avez donc réussi à arriver à ce studio sans votre téléphone portable. Une émission américaine célèbre est tournée là, et c’est votre seule chance d’y jouer ; c’est aujourd’hui ou jamais. Mais, en chemin, vous avez mangé quelque chose qui ne passe pas bien, et vous remarquez que votre estomac va mal. Pour deux d’entre vous, ça sort par en bas, et pour les deux autres, par en haut. Mais vous êtes déjà là-bas et vous voulez absolument jouer. Que faites-vous ?
Georg : On ferme les yeux et on y va.
Sophie Krause : Sur scène malgré la nausée ?
Tom : Georg porte de toute façon des couches en permanence.
Bill : Parce que ça peut sortir à n’importe quel moment. [rires] Non, mais Georg, si ça sortait en bas chez toi, tu ne pourrais pas monter sur scène…
Sophie Krause : C’est bien, ils répondent toujours pour toi ! [rires]
Bill : Tu irais très vite aux toilettes et tu laisserais tout sortir.
Georg : Mais j’y suis habitué ; je dois aller aux toilettes avant chaque concert, de toute façon.
Tom : C’est vrai, et c’est bon signe. Quand Georg va faire la grosse commission avant de monter sur scène, le concert se passe toujours bien. Donc dans ce cas-là, ça ne serait pas un problème. Pour les vomissements, ça serait plus difficile. Pour moi, ce serait un vrai cauchemar de devoir vomir en live à la télé. C’est la pire chose qui puisse arriver. J’irais sans doute quand même sur scène, mais je me tournerais chaque fois, vers Gustav, par exemple.
Sophie Krause : Et tu le ferais très discrètement.
Tom : Oui, discrètement, en me penchant au-dessus de ma guitare. [rires]
Sophie Krause : Ok, très bien. Vous allez finalement mieux, le management vous a apporté du thé et des biscuits. Tout va bien et vous voulez encore sortir le soir. Vous allez à votre boîte de nuit habituelle mais vous n’êtes pas sur la liste et le videur ne veut pas vous laisser entrer aujourd’hui. Est-ce que vous essayez de négocier ? Vous entrez quand même en douce ? Vous cherchez un autre endroit ? Que faites-vous pour passer quand même une bonne soirée ?
Georg : Ça dépend de comment est la fête. S’il y a une très bonne ambiance et que je veux absolument entrer…
Tom : Je ne négocierais pas…
Georg : Non, pas négocier, mais je rentrerais, simplement.
Bill : Ah non, je ne ferais jamais ça. Si quelqu’un ne me laisse pas entrer quelque part, je partirais le plus vite possible, en espérant que personne ne m’ait vu. [rires] Mais je n’essaierais pas d’entrer en douce, j’aurais trop peur que quelqu’un me voit à l’intérieur et me dise que je ne devrais pas être là. Dans cette situation, je partirais immédiatement.
Tom : Moi aussi, et je chercherais une autre fête.
Sophie Krause : Vous ne resteriez pas ensemble pour la soirée, alors ?
Georg : J’entrerais en douce.
Sophie Krause [à Gustav]: Et toi ?
Gustav : L’avantage du bistrot, c’est qu’il n’y a pas de liste d’invités. Je préfère toujours aller au bar plutôt qu’en boîte de nuit.
Sophie Krause : Ça n’existe pas partout, non ? A Berlin, il y a certains bistrots où ils ne te laissent pas toujours entrer… Mais tu peux aller ailleurs, alors.
Gustav : A Magdebourg, ça va. [rires]
Sophie Krause : Vous êtes donc arrivés là où vous vouliez, toi à ta soirée, vous deux à une autre, et toi au bistrot. Vous faites la connaissance d’une jolie fille, les choses se passent bien et vous rentrez avec elle. La fille s’absente à la salle de bain et, pendant ce temps, vous vous installez dans le lit. Quand elle revient, elle allume la lumière, et vous voyez qu’un poster de Tokio Hotel est accroché au mur. Que faites-vous ?
Tom : Un poster de la fille ?
Bill : Non, nous sommes chez elle. Nous sommes déjà dans son lit et nous voyons le poster de Tokio Hotel.
Tom : En fait, nous devons faire attention, maintenant. [rires] C’est dangereux pour nous de parler de coup d’un soir ; nous ne faisons plus cela. Mais Bill peut répondre à la question.
Bill : Très honnêtement, ça ne m’arriverait jamais, parce que je ne suis pas le genre de gars à avoir des coups d’un soir. Je ne me retrouverais donc jamais dans une telle situation. Mais imaginons que ce soit le cas… Je me rhabillerais très vite – est-ce que je suis déjà déshabillé ? Oui, puisque je suis dans le lit. [rires] Je me rhabillerais vite et je dirais que j’ai un rendez-vous urgent, mais que c’était très sympa et que je la rappellerai.
Tom : Pourquoi tu partirais ?
Bill : Je serais trop mal à l’aise.
Tom : D’un point de vue purement théorique…
Bill : Ce n’est pas à toi de répondre à la question !
Tom : Je sais, mais je me mets à ta place.
Bill : Non, je serais trop mal à l’aise, parce que je me dirais que je dois maintenant apprendre à la connaître un peu mieux pour savoir si elle est vraiment intéressée par moi ou si c’est juste une fan qui va tout raconter le lendemain. Je ne serais pas à l’aise. Et je ne pourrais pas faire l’amour avec un poster de moi au mur.
Georg : Mais ça c’est juste parce qu’on est aussi dessus, si ce n’est que toi, ça va.
Bill : Tout à fait, si c’est juste un poster de moi, c’est bon. Mais si je vois vos têtes, ça ne va pas.
Sophie Krause : Très bien, nous arrivons à la dernière question. Vous avez eu une journée très chargée, mais vous arrivez enfin chez vous et vous pouvez vous reposer. Vous apprenez alors qu’il y a une tempête de neige – comme récemment à New York – et qu’un couvre-feu a été mis en place. Vous êtes donc coincés chez vous, disons pour 24 heures, et il y a une panne de courant. Vous ne pouvez pas sortir et vous n’avez pas d’électricité. Comment vous occupez-vous jusqu’au lendemain ?
Gustav : Nous sommes de retour chez nous, alors ?
Sophie Krause : Oui, dans votre maison. Chacun chez soi, ou ensemble chez l’un d’entre vous.
Gustav : J’ai un groupe électrogène de secours dans ma cave, donc ça va. [rires]
Tom : Alors j’irais chez Gustav.
Gustav : Mais il y a un couvre-feu.
Georg : Oui, tu ne peux pas sortir de chez toi.
Tom : Ah oui, c’est vrai.
Bill : Mais le téléphone portable fonctionne encore, non ?
Sophie Krause : Si tu l’as réparé, puisqu’il était sous l’eau plus tôt dans la journée.
Bill : C’est vrai, il était cassé. On n’a pas beaucoup de solutions, alors.
Tom : Mais on peut rester chez nous et se reposer.
Bill : Oui, tu peux faire ça. Mais qu’est-ce que tu fais pour passer le temps ? Je pense que je dormirais. Et vous coucheriez sans doute avec vos copines.
Tom : Exactement, si ma copine est là…
Sophie Krause : Vous feriez ça toute la journée !
Bill : Ah, c’est une journée entière ? Tu as dit que c’est le soir et qu’on rentrait chez nous.
Sophie Krause : Oui, mais ça continue le jour d’après.
Bill : Ah bon !
Tom : Dans ce cas-là, il vaut mieux que ma copine soit à la maison aussi. Et sinon, j’accrocherais un poster de Tom et… [rires] Mais on peut faire plein de choses, ce n’est pas un problème. Je dormirais pendant des heures – je peux dormir 24 heures d’affilée si je veux…
Bill : Allumer des bougies.
Tom : Allumer des bougies, faire un peu de musique si tu as des instruments à la maison,… Je ne m’ennuie jamais, même si il n’y a plus de courant.
Bill : Moi non plus, je trouverais toujours quelque chose à faire. Je dessinerais sans doute un peu,…
Sophie Krause : Vous pouvez aussi jouer à des jeux de société.
Georg : Oui, au strip-poker, par exemple.
Tom : Je ne m’ennuierais pas.
Bill : Moi non plus.
Sophie Krause : Super ! Voilà, on a fini. Merci encore pour ces chouettes réponses.
Bill : Merci beaucoup !
Traduction par *Elena*
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